Le Tour du Monde en huit mois...

Toulouse, la Der des Der ou la Fin (faim)  des Haricots !...

Dix bonnes raisons pour venir visiter Toulouse...

Après ces 117000 km, me voici de retour dans ma belle ville rose, ma ville natale, la plus belle ville du monde ! Oui il y a bien sur une petite part de chauvinisme et de manque d’objectivité dans mes propos… mais je ne pouvais pas conclure ce magnifique voyage sans consacrer un billet à cette superbe ville ancrée en plein cœur du sud-ouest mais encore trop souvent méconnue pour ses richesses historiques et culturelles.

Toulouse est souvent associée à Airbus, il est vrai, employeur incontournable et acteur de l’économie régionale. On dit bien souvent que Toulouse devrait s’écrire avec deux L ! Ou que lorsqu’Airbus tousse, Toulouse tousse aussi.

Pour les amoureux du ballon ovale, c’est la ville où le rugby est roi, et même si le Stade Toulousain n’est pas au mieux de sa forme actuellement, il en demeure être le club français et peut être européen le plus titré, n’en déplaise à mes amis toulonnais ou clermontois. J’ai pu durant mon périple en Argentine, Nouvelle Zélande et Australie m’en rendre compte… surpris qu’à plus de 17000 km un habitant d’Adelaïde, de Christchurch ou de Mar Del Plata était capable de situer Toulouse sur une mappemonde, et de citer des noms de joueurs de rugby jouant au Stade Toulousain.

Pour les amoureux de musique, qui n’a pas chantonné sur des mélodies de notre regretté Claude Nougaro, quelques airs de sa magnifique chanson…. O mon pais, O Toulouse… ou d'écouter des airs de musique classique de l’Orchestre National du Capitole, de renommée mondiale qui fut dirigé par Michel Plasson et désormais par le talentueux Tukan Sokhiev.

Pour les amoureux des chiffres, un résumé en statistiques de cet aller retour Toulouse Le Monde Toulouse....

La météo est réellement un acteur majeur à la réussite d'un voyage, que ce soit le temps d'un week-end, d'une semaine et pour ma part pour pratiquement 8 mois.

Bien que le voyage ait été planifié en grande partie en essayant de traverser les pays durant des périodes printanières estivales ou automnales, les conditions climatiques demeurent toutefois une inconnue que l'on ne peut malheureusement maitriser mais que subir.

Hormis quelques caprices du ciel, et de ce fameux El Nino : Neige à la Paz, grisaille et crachin à Rio de Janeiro, pluie sur Fox et Franz Ferdinand Glaciers en Nouvelle Zélande, averses sur les Blues Montains en Australie et froid Sibérien sur la Chine continentale, je dois avouer, que les dieux du ciel m’ont particulièrement gâté et épargné. Les conditions météos ont  été un magnifique allié durant ces 233 jours de voyage permettant de profiter de magnifiques journées et d’apprécier la beauté des paysages de notre magnifique planète.

Je vous laisse à présent découvrir en réel obsédé, mais vous vous en êtes aperçu à la lecture de mes billets, mon relevé météorologique ainsi que ses extrêmes du -17°C à Pékin à +54° à Furnace Creek dans le désert du Nevada, sans oublier une belle frayeur à Santiago du Chili avec un séisme d’une magnitude de 8,3 sur l’échelle de Richter…

Vous l'avez remarqué, je suis un obsédé de la météo, mais j’aime bien également les statistiques … certainement lié à une déformation professionnelle.

Débutons dans un premier temps par quelques statistiques de voyages amusantes

J’ai finalement passé pratiquement 8 mois dans les avions aéroports gares et hôtels !

Souhait de passer une journée lors d’une escale ou quelques jours de bon temps sur le golfe persique, sur Doha ou Dubaï deux villes pas vraiment pour les routards, peut être que ces quelques bons plans et conseils vous permettront d’optimiser votre séjour. Il est très facile de converser en anglais dans ces deux villes, dans commerces, sites touristiques et hôtels.

Dimanche 31 Janvier 2016,

Abu Dhabi.... suite

Abu Dhabi comme Dubaï ne fut habitée qu’à partir du partir du XVIII^e siècle. Mais c'est au XX^e siècle que la ville a connu une croissance importante, en grande partie grâce aux revenus du pétrole. La ville a également une belle collection de gratte ciels, la plus part surplombant la belle Corniche, promenade de 8 kilomètres longeant le front de mer aux eaux claires.

Jeudi 28 Janvier 2016

Petit saut de puce en avion pour rejoindre à 400 kilomètres plus au sud, la ville de Dubaï.

L’aéroport de Dubaï visité à plusieurs reprises lors d’escales de voyages précédents n’est pas mon aéroport préféré. Cependant c’est toujours impressionnant de voir sur le tarmac cet incroyable alignement d’Airbus A380. Ce n’est donc pas à Toulouse mais à Dubaï que vous avez le plus de chances de voir ce magnifique avion, en effet Emirates, la compagnie des Emirats opérant plus de 80 avions à ce jour sur ses lignes !

Je passe l’immigration en un temps record, une minute chrono, et je rejoins aisément mon hôtel situé au niveau du World Trade Center en métro.  Dubaï est une ville qui s’étend sur le littoral sur plus  de 35 kilomètres et la localisation du centre de convention sera finalement centrale pour optimiser mes déplacements en transport en commun. Je vais consacrer ma journée à la découverte du quartier de Burj Khalifa qui n’est qu’à trois stations de métro de l’hôtel.

Burj Khalifa est une petite métropole au cœur de Dubaï, abritant bien entendu la célèbre tour de Burj Khalifa et le Dubaï Mall.

C’est le quartier des records où finalement une journée est nécessaire pour le découvrir. En effet le Dubaï Mall est un immense centre commercial. Soit disant le plus grand du monde avec quelques 1 200 magasins et 150 restaurants. Mais pour se démarquer des centres commerciaux concurrents et attirer touristes, familles et acheteurs ce lieu accueille une patinoire, un parc d’attraction d’un célèbre fabriquant japonais de jeux vidéos, un squelette de dinosaure datant de 155 millions d'années découvert aux Etats Unis et un gigantesque aquarium et zoo sous-marin hébergeant plus de 33000 espèces dont des requins, des raies, des pingouins et une énorme cascade intérieure.

Mardi 26 Janvier 2016,

Me voici arrivé à Doha après un vol de 10 heures. J’ai traversé cette fois ci l’Océan Indien d’un seul trait et le continent européen se rapproche… Il n’y a plus que 2 heures de décalage horaire avec la France… Le retour est proche, ça sent la fin…. Il fallait bien que cela arrive un jour ! La péninsule arabique sera donc ma dernière étape de mon voyage. Mon billet tour du monde  avait un passage obligé sur le Moyen Orient, et plutôt que de faire comme à chaque fois lors de mes précédents voyages uniquement un transfert dans l’aéroport en attendant le vol suivant pour l’Europe ou l’Asie, cette fois ci autant joindre l’utile à l’agréable et prolonger ainsi mon périple d’une petite semaine afin de découvrir les deux villes majeures de la péninsule que sont Doha et Dubaï.

Il me faudra plus de deux heures de la descente de l’avion pour accomplir les différentes formalités d’immigration. De nombreux vols en provenance d’Inde et Sri Lanka amenant certainement un nouvel apport de main d’œuvre bon marché au pays ont atterri au même moment.

En revanche il ne me faudra pas beaucoup de temps pour avoir la confirmation que Doha n’est en aucun cas une destination routard ! L’aéroport ne disposant pas de point d’information touristique, je me rends donc au comptoir d’information pour demander un plan de ville. On me dit gentiment que si je souhaite un plan de ville, il faut que je me rende à la boutique de presse et en acheter un, ou sinon utiliser google maps sur mon téléphone ! Je trouve avec difficulté l’arrêt de bus pour me diriger en centre ville, je me rends compte que je suis une vrai curiosité étant le seul occidental à vouloir prendre un bus et non utiliser les services d’un taxi ou d’une limousine… Les bus sont utilisés par les petites mains originaire du Bangladesh, Sri Lanka, Inde ou Philippines par exemple. En revanche le chauffeur du bus d’origine indienne  est amusé de me voir mais n’a pas de change sur lui pour l’achat d’un billet. Il me conseille gentiment le numéro du bus à prendre dont l’arrêt sera assez proche de l’hôtel. Je dois donc revenir vers le terminal et demander à une boutique de bien vouloir m’échanger un billet de 50 Rial Qatari pour 5 de 10 Rial…. On m’informe gentiment que si je veux du change, je n’en aurais qu’avec le rendu monnaie d’un achat…. Bref je m’acquitte donc d’une bouteille d’eau minérale pétillante de la source de Saint Galmier…. et je rejoins à nouveau mon arrêt de bus.  Me voila  enfin dans le bus, en direction du centre ville de Doha, en compagnie d’immigrants qui me regardent d’un mauvais œil… En résumé ces premiers heures qatari ne sont pas très engageantes d’autant plus qu’arrivé à destination, le terminal de bus ressemble plus à un terrain vague avec ses nombreux détritus jonchant la rue… qu’à un arrêt de bus. Bref on est bien loin de l’image clichée luxueuse de Doha et de ses pétro dollars…. Grâce à mon appli maps sur mon téléphone je rejoins mon hôtel Mercure qui semble également bien perdu au beau milieu d’un immense chantier… et qui reste être sur Doha avec ses quatre étoiles certes vieillissantes, un des hôtels les moins chers de la ville… 

L’accueil est en revanche fort chaleureux, voir exceptionnel de la part de l’équipe de l’hôtel composée majoritairement de personnel d’origine sri lankaise ou pilipino, des gens qui ont dans leur gêne une gentillesse et empathie naturelle. Débarrassé de tout mon barda, je suis prêt comme à l’accoutumée pour découvrir Doha.  Capitale du Qatar, petit pays de 2,4 millions habitants (dont 80% sont expatriés) situé sur le golfe persique, Doha est une ville de 800 000 habitants et également la capitale économique et financière du pays.

Doha est aussi le siège du gouvernement du Qatar, dirigé par le cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani. Je vais rapidement constater que Doha ressemble plus à énorme chantier qu’à une ville. L’objectif est que Doha soit prête pour 2022, car elle abritera plusieurs matches de la coupe du monde de football de 2022 organisée par le Qatar.